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cette première section, en succède une seconde, donnée à la recherche des forces centripètes, pour arriver pas à pas à démontrer plus tard la grande loi de la pesanteur universelle, à laquelle le nom de Newton restera éternellement attaché. Je ne rappelle point cette théorie, dont il n’y a que de très vagues pressentiments dans Aristote, et que Descartes n’a fait qu’entrevoir confusément par le système des tourbillons.

Mais le mouvement en ligne droite n’est pas le seul dont les corps soient doués ; et, ainsi qu’Aristote l’avait bien reconnu, ils ont aussi un mouvement circulaire, que nous pouvons surtout observer dans les grands corps dont sont peuplés les cieux. Mais Aristote s’était borné à cette translation circulaire, sans pouvoir se demander, au point où en était l’astronomie de son temps, si le cercle décrit par les planètes et les étoiles est aussi parfait qu’il le supposait. Pour décomposer le mouvement circulaire, Newton croit devoir étudier d’abord les sections coniques, où se rencontre la figure du cercle avec plusieurs autres, et il détermine à un point de vue exclusivement mathématique, les orbes elliptiques, paraboliques et hyperboliques, soit avec un foyer donné, soit sans foyer donné. Puis, revenant à