LIVRE X, eu. IX, !^' (1 /j(i5
|i^ !i. Ainsi, les opinions des sages paraissent d'accord avec nos théories qui, sans doute, reçoivent par là un nouveau degré de probal^ilité ; mais quand il s'agit de la pratique, la vérité se juge et se reconnaît d'après les actes seuls, et d'après la vie réelle; car c'est là le point décisif. On fera donc bien, en étudiant toutes les théories que je viens d'exposer, de les confronter avec les faits eux- mêmes et avec la vie pratique. Quand elles s'accordent avec la réalité, on peut les adopter; si elles ne s'accordent pas avec elle, il faut les soupçonner de n'être que de vains raisonnements, § 5. L'homme qui vit et agit par son intelligence et qui la cultive avec soin, me paraît à la fois, et le mieux organisé des hommes et le plus cher aux Dieux ; car si les Dieux ont quelque souci des affaires humaines, comme je le crois, il est tout simple qu'ils se plaisent à voir surtout dans l'homme ce qu'il y a de meilleur, et ce qui se rapproche le plus de leur propre nature, c'est-à-dire l'intelligence et l'entendement. Il est tout simple qu'en retour ils comblent de leurs bienfaits ceux qui chérissent et honorent avec le plus de zèle ce divin principe , comme des gens qui soignent ce que les Dieux aiment et qui se conduisent avec droiture et noblesse. § 6. Que cette part soit surtout celle du sage.
��à Eudème, ch. 5, où est citée une conforme au\ théories antérieures,
réponse analogue de ce phiîosoplie à Voir le livre I, ciu 1, § 18.
des (rens qui lui demandaient quel § 5. Comme je le crois. OpInio:i
est riiomme le plus heureux. très remarquable dans Aristote, qui
§ 4. Ou fera donc bien. Aristote ne s'est guère occupé de la question
avait attribué dès le début de son de lu providence. — Kn retour. Plus
ouvrage une grande importance à la haut, livre I, ch. 7, § 5, Aristote
pratique; et le conseil qu'il donne semblait croire davantage que le
ici contre lui-même, est tout .'i fait bonheur dépend surtout de rhomine.
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