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LIVRE X, CH. 1\, «^ 1. /i(j3

me résume en disant que le bonheur peut être regardé comme une sorte de contemplation.

��CHAPITRE IX.

��]fi bonheur suppose un certain bien-être extérieur; mais ce bien- être est très-limité. — La position la plus modeste n'empêche ni la vertu ni le bonheur. — Opinion de Solon; opinion d'Ana- xagore; il faut ne croire les théories que quand elles s'accordent avec les faits. — Grandeur du sage; il est l'ami des Dieux; il est le seul heureux.

��§ 1. Cependant, comme on est homme, on a besoin aussi pour être heureux du bien-être extérieur. La natui'e de l'homme prise en elle-même ne suffit pas pour l'acte de la contemplation. 11 faut en outre que le corps se porte bien, qu'il ait les aliments indispensables et qu'il reçoive tous les soins qu'il exige. Pourtant, il ne faudrait pas aller croire que l'homme pour être heureux ait besoin de bien des choses et de bien grandes ressources, quoique de fait il ne paisse pas être complètement heureux sans

��les folies qu'on sait. — Le bonheur Ch. JX. Morale à Eudème, livre

peut être regarde... Cette définition V,I, ch. 15 et dernier,

du bonheur n'est pas tout à fuit d'ac- § 1. Du bien-cire extérieur. Le

cord avec celle qui en a élé donnée mot de bien-êlre est trop vague; et

j.lushaut, livre I, ch. li, §15; aussi l'on peut demander, par exemple, si

Aristote la modilie-t-il quelque peu Socrate avait du bien-être. — Ail

dans le chapitre qui suit. besoin de bien d. s choses. Idi'e lrè>-

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