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/i58 MORALE A NICOMAQUE.

��CHAPITRE Vlll.

��Le second degré du bonheur, c'est Texercice de la vertu autre (jue la sagesse. La vertu morale tient parfois aux qualités phy- siques du corps et s'allie fort bien à la prudence. — Supérioritc' du bonheur intellectuel. Il ne dépend presqu'en rien des choses extérieures. — La vertu consiste à la fois dans l'In- tention et dans les actes. — Le parfait bonheur est un acte de pure contemplation. — Exemple des Dieux. C'est leur faire injure que de leur supposer une autre activité que celle de la pensée. — Exemple contraire des animaux: ils n'ont pas de bonheur parce qu'ils ne pensent point. — Le bonheur est en proportion de la pensée et de la contemplation.

��^1. La vie qu'on peut placer au second rang, après cette vie supérieure, c'est la vie conforme à toute vertu autre que la sagesse et la science ; car les actes qui se rapportent à nos facultés secondaires, sont des actes pure- ment humains. Ainsi, nous faisons des actes de justice et de courage, nous pratiquons telles autres vertus dans le couunerce ordinaire de la vie, nous échangeons avec nos semblables des services, et nous entretenons avec eux des relations de mille sortes, comme nous cherchons aussi, en lait de sentiments, à rendre à chacun d'eux ce qui lui est

��cil. Vlll. Morale à Eudènie, livre sikjcssc et la science. Le texte nu

VU, ch. 15 et dernier. qu'un seul mot. — Purement hv-

$ i. Aprh cette vie supcricurc. mains. Tandis que l'acte de l'en-

J'ai ajouté ces mots pour compléter lendemeut est ([uelquc chose de

la pensée en l'éclainissant. — La divin en nous.

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