ijvhk ,\, cil. m, % :\. /,35
mouvement qui s'ap])Iique à la base et celui qui s'applique au triglyphe de l'architrave sont incomplets ; car l'un et l'autre ne sont que les mouvements relatifs à une partie du tout; ils diffèrent donc en espèce. On ne saurait dans un temps quelconque trouver mi mouvement qui soit complet dans son espèce ; et si l'on veut en trouver un de ce genre, c'est uniquement celui qui correspond au temps entier. § 3. Le même raisonnement peut s'appliquer à la marche, et à tous les autres mouvements. Par exemple, si la translation on général est un mouvement d'un endroit à un autre, ses différentes espèces sont aussi, le vol, la marche, le saut, et autres déplacements analogues. Mais non-seulement les espèces diffèrent ainsi dans la translation totale; dans la marche elle-même, il y a également de ces espèces diverses; ainsi, marcher d'un endroit à un autre n'est pas la même chose dans le stade entier, et dans une partie de ce même stade; dans telle partie du stade, ou dans telle autre partie. Ce n'est pas non plus la même chose de dé- crire en marchant cette ligne ou cette autre ligne, attendu que non-seulement on parcourt la ligne, mais encore (pi' on la [parcourt dans un certain lieu où elle est ; et que celle-ci est placée dans un autre lieu que celle-là. Du reste, j'ai fait ailleurs un traité approfondi du mouve-
��Rulière. — Au triglyphe. On ne sait li, p. 128 de ma traduction. Ceci
pas précisément ce qu'était le Iri- du reste est une digression qui ne
glyphe pour les architectes grecs; semble pas très-utile. — J'ai fait
mais ce détail n'a ici aucune impor- ailleurs un traité. C'est sans doute
tance; et le sens du passage n'en les livres VI, VII et VIII des Leçons
demeure pas moins très-clair. de Physique qu'Aristote veut dési-
S ■?. A la marche et à tous les gner. Peut-être aussi esl-ce simple-
aiiires. Voir dans les Catégories les ment le chapitre des Catégories que
diverses espèces du mouvement, ch. je viens de citer.
�� �