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LIVRE X, CH. III, :^ i. /|33

§ 18. On doit donc maintenant reconnaître, je le sup- ])Ose, que le plaisir n'est pas le souverain bien, que tout plaisir n'est pas désirable, et qu'il y a certains plaisirs dé- sirables en soi, et d'autres qui diffèrent ou par leur espèce ou par les objets qui en sont la source. Mais en voilà suffi- samment sur les théories qu'on a proposées pour expliquer le plaisir et la douleur.

��CHAPITRE IIL

��Théorie nouvelle du plaisir. Réfutations de quelques autres théories antérieures ; le plaisir n'est ni un mouvement ni une génération successive. — Espèces différentes du mouvement. Tous les mouvements en général sont incomplets, et ne sont jamais parfaits à un moment quelconque de la durée. — Le plaisir est un tout indivisible, à quelque instant de la durée qu'on l'observe.

��§ 1. Qu'est-ce au fond que le plaisir? Quel en est le caractère propre? (l'est ce que nous éclaircirons en repre- nant la question dans son principe.

La vision à quelque moment qu'on rol)serve est tou-

��uir. Voyez le début de la Métaphy- théoiies diiréientes. — Sur les tliéo-

sifjue, où cette même idée est iléve- vies. Celles d'Kudoxe qu'il nomme;

loppée tout au long. et en partie du moins celles de Pla-

§ 18. On doit donc maintenant, ton, qu'il ne nomme pas, mais à qui

C'est là le lésiuné de la propre théo- il fait de fréquentes allusions,

rie d'Aristote sur le plaisir, et non ('h. III. Gr. Morale, livre II,

pas seulement de la réfutation des cli. 9.

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