soudre d’une manière bien précise, tant ces cas divers présentent de différences de grandeur et de petitesse, de mérite moral et de nécessité ?
S 3. Ce qu’on voit sans la moindre peine, c’est qu’il n’est pas possible de tout accorder au même individu. D’un autre côté, il vaut mieux , en général, savoir reconnaître les services qu’on a reçus plutôt que de complaire à ses camarades; et il faut s’en acquitter comme d’une dette envers celui à qui l’on doit, plutôt que de faire un présent a quelqu’un qu’on affectionne, S 4. Mais peut-être cette règle même n’est-elle pas toujours applicable ; et, par exemple, un homme qui a été racheté des mains des voleurs, doit-il à son tour racheter son libérateur quel qu’il soit ? Ou même en admettant que ce libérateur ne soit pas lui-même prisonnier, mais qu’il redemande le prix de la rançon payée par lui, faut-il le lui rendre plutôt que de délivrer son propre père? Car il semble que l’on doit donner la préférence à son père, non pas seulement sur un étranger, mais sur soi-même. § 5. Je me borne donc à répéter ce que j’ai dit : il faut en général payer sa dette.
rcsoudrc. Il parait au contraire que n"a rien d’impossible, mériterait d’être la solution n’a rien de difficile, et que discutée. Les circonstances particu- le simple bon sens suffit pour les Hères sont toujours d’un poids déci- Irancher de la manière la plus pré- sif; et les solutions qu’on pourrait cise. donner à ces thèses de pure invention,
§ 3. Sans la moindre peine. Ceci ne seraient peut-être pas celles qu’on semble contredire un peu ce qui pré- adopterait en réalité dans sa con- cède sur la difficulté de ces ques- duile. Aristote le dira lui-même un tions. peu |)lus bas.
§ 4. Mais peut-être... Le cas que § S. Il faut en général. Le plus cite Aristote est en effet assez em- sur en effet, dans ces matières très-
barrassant; et celle hypothèse qui délicates, est de s’en tenir à des génc-