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LIVRE Vil, CH. V, g 9. 267

§ 8. Ainsi donc, de même que la perversité dans l'homme peut être tantôt appelée perversité d'une ma- nière absolue, et tantôt être désignée par une addition qui indique, par exemple, qu'elle est ouDrutale ou maladive, sans prendre d'ailleurs ce mot d'une manière absolue ; de la même façon, il est évident que l'intempérance est tan- tôt brutale et tantôt maladive ; et quand on prend ce mot dans son sens absolu, il ne désigne simplement que l'in- tempérance relative à la débauche trop ordinaire chez les hommes.

g 9. En résumé, on voit que l'intempérance et la tem- pérance ne s'entendent que des choses auxquelles peuvent s'appliquer aussi les idées de débauche et de sobriété; et que, si pour les choses différentes de celles-là, on emploie aussi le mot d'intempérance, c'est sous un autre point de vue et par simple métaphore , mais non pas d'une ma- nière absolue.

��§ 8. L'intempérance est tantôt qu'exigeait la suite des idées. Aris-

icMïa/e. Il semble que ce n'est pas là lote d'ailleurs, le dit lui-même un

logiquement la pensée qu'on atten- peu plus bas.

dait : «L'intempérance comparée à § 9. Les choses différentes de

la penersité, peut être comme elle, celles-là. L'ambition, l'avarice, la

ou absolue, ou relative. » Voilà ce colère, etc.

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