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��MORALE A NICOMAOUE.
��l'esclave, ou du père à sa famille. Dans toutes nos théories, la partie raisonnable de l'âme se distingue et se sépare de la partie irrationnelle ; et c'est en ne regardant qu'à cette distinction, que l'on croit qu'il est possible de commettre une injustice envers soi-même. Mais s'il arrive en effet, dans ces phénomènes de l'âme, que l'homme se voit sou- vent contrarié dans ses propres désirs, c'est qu'il peut y avoir entre ces parties diverses de notre âme certains rap- ports de justice, comme il en existe entre l'être qui com- mande et celui qui obéit.
§ 10. Voilà ce que nous avions à dire relativement à la justice et aux autres vertus morales.
��possible. — Dans toutes nos théories. .Voir ces théories plus haut, livre I, ch. 11, § 9.
§ 10. Et aux autres vertus mo- rales. On se rappelle qu'Aristole a distingué toutes les vertus en deu\
��grandes classes, vertus morales et vertus intellectuelles. Voir livre II, ch. 1, § 1. Après avoir traité des vertus morales dans les livres pré- cédents, il passe aux vertus intellec- tuelles dans ceux qui vont suivre.
��FIN DU LIVRE CINQUIÈME.
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