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de l’esprit, aussi bien que tous nos actes et toutes nos déterminations morales, semblent toujours avoir en vue quelque bien que nous désirons atteindre ; et c’est là ce qui fait qu’on a parfaitement défini le bien quand on a dit qu’il est l’objet de tous les vœux. § 2. Ceci n’empêche pas, bien entendu, qu’il n’y ait de grandes différences entre les fins qu’on se propose. Parfois ces fins sont simplement les actes mêmes qu’on produit ; d’autres fois, outre les actes, ce sont les résultats qui en sortent. Dans toutes les choses qui ont certaines fins au—delà même des actes, les résultats définitifs sont naturellement plus importants que les actes qui les amènent. § 3. D’autre part, comme il existe une foule d’actions, d’arts et de sciences diverses, il y a tout autant de fins différentes : par exemple, la santé est le but de la méde-