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dans une sorte de milieu; mauvaises, elles sont dans l'excès ou dans le défaut. — Objections sur les biens qui ne sont ni dans le défaut ni dans l'excès, — Uéfutation de cette objection.

t'.H.AiMTRK IX. — Le contraire du milieu, qui est la vertu, est tantôt le défaut, tantôt l'excès. Exenipl(!s divers et opposés. — Les deux extrêmes peuvent être contraires au milieu. — Deux méthodes pour distinguer le contraire. Voir quel est le contraire le plus éloigné. Voir aux penchants naturels. — Difficulté et mérite de la vertu.

Chapitre X. — La vertu dépend de l'homme; elle est volontaire, ainsi que le vice. — Erreur de Socrate. — Les législations, l'estime et le mépris des hommes prouvent que la vertu dépend de notre libre arbitre. — Autres preuves à l'appui de cette théorie. — L'homme, comme le reste de la nature, a la force de produire certaines choses et certains actes. Ces actes changent, et avec eux changent aussi les principes par lesquels l'homme les produit : la volonté, la détermination. — La liberté dans l'homme est incontestable.

CnAPJTui- XL — Théorie de la liberté dans l'homme, — Définition de l'acte volontaire et libre. — Trois espèces d'appétits. — Le plaisir est la suite de tout ce qu'on fait par désir ; la douleur, de tout ce qu'on fait par nécessité, — Objection à cette théorie. — L'intem- pérance, dit-on, est involontaire. Uéfutation de cette théorie.

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