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C'est un acte libi’G et Indépendant, sans autre but que lui-même, et conlurme à la vertu. — Le bonheur ne peut être confondu avec les amusements et les plaisirs ; l’amusement ne peut être le but de la vie : les enfants, les tyrans. — Maxime excellente d’Anacharsis. — Le diver- tissement n’est qu’un repos et une préparation au travail. — Le bonheur est extrêmement sérieux.

Chapitre VII. — Suite de la récapitulation des théories sur le bonheur. L’acte de l’entendement constitue l’acte le plus conforme à la vertu, et par suite le plus heureux ; il peut être le plus continuel. — Plaisirs admirables de la philosophie. — Indépendance absolue de l’entendement et de la science ; il est à lui-même son propre but ; calme et paix profonde de l’entendement. Troubles de la politique et de la guerre. L’entendement est un principe divin dans l’homme. — Supériorité infinie de ce principe ; grandeur de l’homme ; le bonheur est dans l’exercice de riiitelligence.

Chapitre VIIl. — Le second degré du bonheur, c’est l’exercice de la vertu, autre que la sagesse. La vertu morale tient parfois aux qualités physiques du corps et s’allie tort bien à la prudence. — Supériorité du bonheur intellectuel. 11 ne dépend presqu’en rien des choses extérieures. — La vertu consiste à la fois dans l’intention et dans les actes. — Le parfait bonheur est un acte de pni-e contemplation. Exemple des Dieux. C’est leur faire injure que de leur supposer une autre activité que celle de la pensée. — Exemple contraire des animaux ; ils n’ont pas de bonheur, parce qu’ils ne pensent point. — Le bonheur