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// SOMMAIRES

la destinée liumaine et sur la vertu; l'usage bon ou mau- vais du plaisir ou de la peine distingue profondément les hommes entr'eux. — La morale et la politique doivent s'occuper surtout des plaisirs et des peines ; c'est aussi ce dont s'occupera le présent traité.

Chapitre IV. — Explication de ce principe qu'on devient vertueux en faisant des actes de vertu. — Diffé- rence entre la vertu et les arts ordinaires. Trois condi- tions requises pour qu'un acte soit vraiment vertueux : le savoir, la volonté, la constance. La première condition est la moins importante. — Etrange manière de la plupart des hommes de faire de la philosophie et de la vertu ; ils croient que les paroles y suflîsent.

CiiAPrjTxE V. — Théorie générale de la vertu. Il y a trois éléments principaux dans l'âme : les passions, les facultés et les habitudes. Définition des passions et des facultés. — Les vertus et les vices ne sont pas des pas- sions ; ce ne sont pas davantage des facultés ; ce sont des habitudes.

Chapitre VL — De la nature delà vertu ; elle est pour une chose quelconque la qualité qui complète et achève cette chose : vertu de l'œil, vertu du cheval. — Définition du milieu en mathématiques. Le milieu moral est plus dif- licile à ti'ouver; le milieu varie individuellement pour chacun de nous. — Excès ou défaut dans les sentiments et les actes de l'homme. — La vertu dépend de notre volonté ; elle est en général un milieu entre deux vices, l'un par excès , l'autre par défaut. — Exceptions.

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