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composent. Aussi, une âme bien faite semble-t-elle le véritable modèle d’un État et d’une cité. § 2. La vertu sait faire du bien à ceux qui le méritent ; elle aime les bons ; elle ne se plaît pas à châtier les méchants, ni à se venger d’eux ; elle se plaît au contraire à la pitié, à la clémence, au pardon. § 3. Les compagnes habituelles de la vertu sont : la probité, l’honnêteté, la droiture du cœur, la sérénité, qui ne conçoit que de bonnes espérances. De plus, elle nous fait aimer notre famille, aimer nos amis, aimer nos compagnons, aimer nos hôtes ; elle nous fait aimer les hommes et tout ce qui est beau. En un mot, toutes les qualités qu’elle nous donne sont dignes de louange et d’estime. § 4. Les conséquences du vice sont absolument contraires.


fin du traité des vertus et des vices