voir qui lui est propre. Mais ce pouvoir lui-même est double aussi. Par exemple, autre est le pouvoir de la médecine ; autre est celui de la santé ; et c’est pour la seconde que travaille la première. Ce rapport se retrouve dans la partie contemplative de notre être. Ce n’est pas Dieu, sans doute, qui lui commande par des ordres précis ; mais c’est la prudence qui lui prescrit le but qu’elle doit poursuivre. Or, ce but suprême est double, ainsi que nous l’avons expliqué ailleurs.... parce que Dieu n’a besoin de rien. § 16. Nous nous bornerons à dire ici que le choix et l’usage soit des biens naturels, soit des forces de notre corps, ou de nos richesses, ou de nos amis, en un mot, de tous les biens, seront d’autant meilleurs, qu’ils nous permettront davantage de connaître et de contempler Dieu. C’est là, sachons-le, notre condition la meilleure ; c’est la règle la plus sûre et la plus belle ; et la condition la plus fâcheuse à tous ces égards est celle qui, soit par excès, soit par défaut, nous empêche de servir Dieu et de le contempler. § 17. Or, l’homme a cette fa-
a toujours soutenue, appartient à
la Physique, Aristote reiivoio pour
son maître Platon. Ce n’en est pas
cette théorie à son Traité snr la Phi-
moins un grand, mérite de l’avoir
losophie, qui fait probablement partie
adoptée et défendue. — Ce pouvoir
de la Métaphysique. — Parce que Dieu
lui-même est double aussi. Pensée
n’a besoin de rien. Pensée incomplète.
qui aurait besoin d’être développée,
§ 16. De connaître et de con-
pour être plus claire. Ce qui suit ne
templer Dieu. Précepte admira-
l'explique point assez. — Ce but su-
ble sans doute, mais qu’on est
prême est double. Même remarque,
assez étonné de trouver ici. Le Sys-
— Ailleurs. Ceci fait sans doute
tème d’Aristote dans son ensemble
allusion à la Physique, livre II,
n’est pas aussi religieux. — De servir
ch. .’$, p. lîl/i, a, L’ô, édil. de Berlin,
Dieu. Cette expression que je traduis
et au Trailé do l’ûinc, livre I!, ch.i,
fidèlement, me surprend plus encore
§ 5, p. 100 de ma traduction. Dans
que tout ce passage; et elle suffirait