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420 MOUALE A EUDÈME.

plaintes. La vertu est toujours à l'abri du reproche. Ceux qui ne se sont liés que par plaisir, après avoir reçu et donné de part et d'autre, se séparent sans peine. Mais les gens qui ne sont unis que par l'intérêt, ne rompent pas aussi promptement, à moins qu'ils ne soient liés et pai* des engagements légaux et par des attachements de camarades. Cependant, dans les liaisons qui n'ont pour hase que l'intérêt, la liaison légale est la moins sujette à contestations. La solution, qui, au nom de la loi, accom- mode les deux parties, se fait en argent, puisque c'est l'argent qui, dans les cas de ce genre, mesure l'égalité. Mais dans une liaison purement morale, la solution doit être toute volontaire. Aussi, dans quelques pays a-t-on porté cette loi : Que ceux qui ont ainsi contracté amicale- ment ne peuvent se faire de procès pour des conventions toutes facultatives. Cette loi est fort sage, puisqu'en eiïet les gens de bien n'ont pas recours naturellement à la justice des tribunaux, et que ceux-là n'ont traité que comme des gens de bien l'un à l'égard de l'autre. § "20. Mais dans cette espèce d'amitié, il est encore assez embar- rassant de savoir des deux parts jusqu'à quel point les récriminations peuvent être fondées, parce qu'on s'est fié l'un à l'autre moralement et non pas légalement. § 21. On a grand'peine alors à discerner avec pleine justice qui

��§19. C'ist Vai-ficnt. Sous forme (/«f ccH.r... La iiiêim' réflexion se rc-

<le dommiiges-inléièts. — Lasolution Irouve dans la Morale à Nicoiuaque,

doit Cire toute volontaire. Tandis livre IX, th. 1, § 10. — A la justice

(lue la solution légale a pour sanction des tribunaux. Le texte est pcut-

la force publique, que les tr buiiaux être un peu moins précis, peuvent appeler à leur aide pour § 20. Et non pas légalement. Les

exécuter leurs décisions. — CiKe loi convenUons légales ne sont pas non

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