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LIVRE Vil, CH. IV, ,^ % m)

��CHAPITRE IV.

��De rôgalité et de Tiiiégalité dans Taniitié. Le supc^rieur dans la plupart des cas peut se laisser aimer, jnais il n'est pas tenu d'aimer. — Différenee des gens ambitieux en amitié, et des gens vraiment affectueux. On recherche le plus souvent l'amitié de supériorité. — Aimer est plus selon l'amitié qu'être aimé. Cita- tion de l'Andromaque d'Antiphon. — Aff"ection qui survitaux morts.

��§ 1. Ainsi donc, les trois espèces d'amitiés qui sont, je le répète, l'amitié par vertu, l'amitié par intérêt et l'amitié par plaisir, peuvent se partager encore chacune en deux classes : les unes reposent sur l'égalité ; les autres se forment malgré la supériorité de l'un des amis. § 2. Toutes les deux sont des amitiés réelles ; et cepen- dant, les vrais amis ne sont amis que par l'égalité ; car il serait absurde de dire qu'un homme est l'ami d'un enfant, parce qu'il l'aime et qu'il en est aimé. Il y a des cas où il faut que le supérieur soit sincèrement aimé ; et pourtant, s'il aime à son tour, on lui reproche d'aimer quelqu'un qui n'est pas digne de son affection, parce qu'on mesure

��(II. JV. Morale ;"i ^icomaqllc, amis, à proprement parlei', que les

livre VIII, rb. 14; Grande Morale, gens donl il s'agit.

livre II, ch. l.'}. § 2. Des amitiés rccUc.%. Ou

%\. De l'un des amis, Dans la mieux : «des aHcclioiis ». — Qu'un

plupart des cas qui seront cités uu homme est l'ami d'un enfant. C'est

peu plus bas, ce ne sont pas des que, dans raniilié, il Taul un certain

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