Page:Aristote - La Morale d’Aristote, Ladrange, 1856.djvu/1296

Cette page n’a pas encore été corrigée

292 MORALE A KUDÈME.

drature du cercle n'est pas chose faisable. § 12. Il est \'iai qu'on ne délibère même pas non plus de toutes les choses. réalisables qui ne dépendent que de nous; et c'est bien là encore une preuve nouvelle, que, absolument par- lant, l'intention n'est pas le jugement, puisque toutes les choses auxquelles s'appliquent l'intention et qu'on peut faire, sont nécessairement de celles qui dépendent de nous. § 13. Aussi, en suivant cette idée, pourrait-on se demander comment il se fait que les médecins délibèrent sur les choses dont ils possèdent la science, tandis que les grammairiens n'en délibèrent jamais? La cause en est que, l'erreur pouvant se commettre de deux façons, puisqu'on peut se tromper par raisonneinent, ou bien par simple sensation, il y a cette double chance d'erreur en médecine, tandis que, si dans la grammaire on voulait discuter la sensation et l'usage, ce serait à n'en pas finir.

g 14. L'intention n'étant ni le jugement ni la volonté séparément, et n'étant pas non plus les deux pris ensemble; car l'intention ne se produit jamais instantané- ment, tandis qu'on peut juger sur le champ qu'il faut agir et vouloir à l'instant même; il reste qu'elle soit com- posée de ces deux éléments réunis dans une certaine mesure, tous les deux se retrouvant dans tout acte d'in-

��§ 12. De toutes les choses rculi- idée est lr;;s-vraie; mais ciie reslo

sables. Il eut été bon de citer quel- un peu obscure ici, i:arce qu'elle n"c?.t

qu es unes (le ces choses. pas assez développée. — La sctisa-

§ 13. Eii suivant cette idée. J'ai tioii et iusagc. Même remarque. I.;i

ajouté ces mots, qui peuvent ser\ir f setisation » ne signilie sans doiile

comme de transition. — Cette double ici que le goût parliciilier de chaque

e'iainc d'erreur iti médecine. Cette individu.

�� �