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LIVRE 11, CIL X, ^] 0. '1S\)

douleur. § /i. Un ne peut pas dire davantage que La vo- lonté et l'intention soient la même chose. Parfois, on vent des choses impossibles, tout en sachant bien qu'elles le sont, comme de régner sur tous les hommes, comme d'être immortel. Mais personne n'a jamais l'intention de faire une chose impossible, s'il n'ignore point qu'elle est impossible ; ni même en général de faire ce qui est pos- sible, quand il juge d'ailleurs qu'il n'est pas en état de faire ou de ne pas faire la chose. Voici donc un point bien évident : c'est que toujours l'objet de l'intention doit être nécessairement une de ces choses qui ne dépendent que de nous. § 5. Il n'est pas moins clair que l'intention ne se confond pas non plus avec l'opinion ou le jugement, ni absolument avec un simple objet de pensée. L'intention, venons-nous de dire, ne peut jamais s'appliquer qu'à des choses qui doivent dépendre de nous. Mais nous pensons une foule de choses qui ne dépendent de nous en quoi que ce soit : et, par exemple, que le diamètre est commen- surable. g 6. En outre, l'intention n'est ni vraie ni fausse, pas plus d'ailleurs que ne l'est notre jugement, dans les choses pratiques qui ne dépendent que de nous, quand il nous porte à penser que nous devons faire ou ne pas faire quelque chose. Mais voici un point commun

��chùtie les animaux doiiicsiiques, on § 5. Aocc Copinion ou le jugement.

est bien loin de leur supposer une II n'y a qu'un seul mot tlans Korigi-

inlcntioni nal. — Venons-nous de dire. J'oi

§ U. Lavolontcct l'intention soient ajouté ces mois pour atténuer la ré-

la même chose. Analyse très-(lélica!e pétition. — Que le diamètre est

et trôs-vraie; — Voici un point bien commensurablc. Soit avec le côté

t'/'ïrfcuï. C'est là le caractère essentiel du carré, soit avec la circonfércnco

de rinlenlion, du cercle.

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