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cause sur laquelle ce raisonnement s’appuie ; car on peut démontrer le vrai par le faux, ainsi qu’on peut le voir dans les Analytiques.
CHAPITRE VII.
Du bonheur. — On convient que c’est le plus grand des biens accessibles à l’homme. L’homme seul, en dehors de Dieu, peut être heureux. Les ares inférieurs à l’homme ne peuvent jamais être appelés heureux.
§ 1[1]. Tous ces préliminaires posés, commençons, comme on dit, par le commencement ; c’est-à-dire, en partant d’abord de données qui n’ont pas toute la clarté désirable, arrivons à savoir aussi clairement que possible ce que c’est que le bonheur.
§ 2[2]. On convient généralement que le bonheur est le plus grand et le plus précieux de tous les biens qui peuvent appartenir à l’homme. Quand je dis à l’homme, j’entends que le bonheur pourrait être aussi le partage d’un être supérieur à l’humanité, c’est-à-dire de Dieu.