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et qui sont vivipares, l’organisation des testicules eux-mêmes. De l’aorte, partent des conduits veineux qui vont jusqu’à la tête de chacun des testicules. Il y en a deux autres qui partent des reins ; et ceux-là sont pleins de sang, tandis que ceux qui partent de l’aorte n’en ont pas. De la tête du testicule lui-même, un conduit, à la fois plus épais et plus nerveux, entre dans le testicule et se replie dans chacun des deux, en se dirigeant vers leur tête. A partir de la tête, les deux canaux se réunissent en un seul, pour aller en avant jusqu’à la verge. § 13[1]. Les conduits qui se replient ainsi, et qui reposent sur les testicules, sont entourés d’une même membrane ; et quand on ne divise pas cette

  1. Sont entourés d’une même membrane. Il s’agit sans doute des cordons et des vaisseaux spermatiques. — Quand on ne divise pas cette membrane. Ceci prouve jusqu’à quel point Aristote poussait déjà l’exactitude des préparations anatomiques. — Une liqueur, qui est sanguinolente. Il est difficile de voir à quel fait Aristote peut rapporter ceci ; il semble en outre se contredire, puisque, dans le paragraphe précédent, il assure que les canaux allant de l’aorte aux testicules n’ont pas de sang. — La liqueur est de couleur… C’est exact.