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aucune division, est à droite complètement ; chez ceux où cet organe est partagé dès son commencement, c’est sa plus grosse partie qui est à droite. Dans quelques animaux, en effet, chaque partie est suspendue séparément, sans que le commencement se rejoigne. Tels sont, parmi les poissons, les squales ou les chiens de mer ; telle est aussi une espèce de lièvres, qu’on trouve en d’autres endroits, et notamment dans les marécages de Bolbé, dans le pays qu’on appelle la Sycine. On pourrait croire qu’ils ont deux foies, parce que les canaux des deux parties ne se rejoignent qu’assez loin, comme pour le poumon dans les oiseaux.

§ 6[1]. Pour tous les animaux, la rate, dans ses conditions naturelles, est toujours à gauche. Les reins sont placés de la même manière dans tous

  1. La rate. Voir plus haut, liv. I, ch. XIV, § 10, où se trouvent déjà en partie les mêmes idées, qui reparaissent ici. — De la même manière. C’est-à-dire que dans tous les animaux qui ont des reins, l’un des deux reins est à gauche et l’autre à droite. D’ailleurs, cette petite phrase sur les reins est déplacée ici, et on pourrait la prendre pour une interpolation. Aussi, MM. Aubert et Wimmer l’ont-ils mise entre crochets, comme plusieurs autres éditeurs. — Que des monstruosités. Ceci répond à ce qui vient d’être dit quelques lignes plus haut : « Dans ses conditions naturelles ».