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mer a des ouïes doubles, cinq de chaque côté. L’espadon en a huit, qui sont doubles.

§ 8[1]. Voilà ce qu’on peut dire pour le nombre des branchies dans les poissons.

§ 9[2]. La différence des branchies n’est pas la seule que les poissons présentent relativement aux autres animaux. Ainsi, ils n’ont pas de poils comme les vivipares terrestres ; ils n’ont pas d’écailles dans

  1. Pour le nombre des branchies. Il ne paraît pas qu’aucun zoologiste ait poussé cette étude plus loin que le philosophe grec.
  2. La différence des branchies… Ce n’est pas la seule sans doute ; mais c’est peut-être la principale. Voir les généralités sur les poissons dans Cuvier, Règne animal, tome II, pp. 122 et suiv., et dans la Zoologie descriptive de M. Claus, pp. 777 et suiv. Voir aussi Nouveaux éléments de zoologie de Hollard, pp. 328 et suiv. — De quelques quadrupèdes ovipares. Comme les sauriens. — De lames écailleuses. En grec, il y a deux mots différents pour les écailles des poissons, et pour les écailles de quelques animaux tels que les lézards. Notre langue n’a pas fait ces distinctions. — Parmi les sélaciens. Voir plus haut, § 5. — Les congres. Voir plus haut, § 7.