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Tous deux portent des cornes, et ils ont le pied fendu en deux. Dans l’espèce du cheval-cerf, la femelle manque de cornes. La grosseur de cet animal se rapproche beaucoup de celle du cerf. On le trouve dans l’Arachosie, où se trouvent également des bœufs sauvages. § 7[1]. La différence du bœuf sauvage au bœuf domestique est à peu près celle du sanglier au porc. Le bœuf sauvage est noir ; il paraît très-fort ; et son museau est recourbé. Ses cornes sont plus renversées. Les cornes des chevaux-cerfs ressemblent assez à celles de la gazelle. § 8[2]. L’éléphant est entre tous les quadrupèdes celui qui est le moins velu. La queue dans

  1. Du bœuf sauvage. Il s’agit sans doute du Buffle ; Bos Bubalus. Cuvier identifie le buffle avec le bœuf sauvage d’Aristote, Règne animal, tome I, p. 280. Buffon ne croit pas que le buffle soit le Bubalus ; voir cet article pp. 406 et 409 ; cet animal est, à ce qu’on croit, originaire de l’Inde ; il a été amené assez tard dans les contrées occidentales. — Ses cornes sont plus renversées. Cuvier trouve que les cornes du buffle sont dirigées de côté. — La gazelle ou l’espèce d’antilope appelée Antilope Dorcas, du nom grec qu’Aristote emploie ici.
  2. L’éléphant. Ici encore, on peut être étonné que l’auteur revienne à l’éléphant ; mais c’est à propos de la théorie des poils dont les différents animaux sont plus ou moins couverts. Voir plus haut, § 2. — La queue dans les animaux. Ce détail tient essentiellement au sujet spécial de ce chapitre. — D’une petitesse excessive. Comme le phoque dont il est parlé plus haut, ch. I, § 2.