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de cette partie creuse des reins, deux canaux assez petits se rendent dans la vessie, ainsi que d’autres canaux très forts et parallèles, qui partent de l’aorte. Du milieu de chacun des deux reins, une veine grosse et musculeuse part pour se diriger le long du rachis même, en passant par un espace très étroit. Ensuite, ces deux veines disparaissent dans chacune des hanches et reparaissent de nouveau, s’étendant sur la hanche.

§ 16[1]. Ces divisions des veines descendent dans la vessie ; car la vessie est placée tout à fait la dernière. Elle est suspendue aux canaux qui se dirigent des reins le long de la tige qui se rend à

  1. . Ces divisions des veines. Il ne peut s’agir que des uretères, qui conduisent l’urine des reins à la vessie, sur une assez grande longueur, entre deux et trois décimètres. Un uretère part de chacun des reins. — La dernière. C’est-à-dire « à l’extrémité des uretères » ; au-dessous de la vessie, il y a tout l’appareil excrétoire, destiné à l’expulsion de l’urine. La vessie est située dans la cavité du petit bassin. — Elle est suspendue aux canaux. Ou « retenue par les canaux ». Ici encore la description que donne Aristote est assez obscure ; mais ces organes sont tellement compliqués que ces erreurs, au début de la science, se comprennent de reste et sont très excusables. — Le long de la tige. C’est la traduction fidèle du texte ; mais « la tige qui se rend à l’urètre » ne peut être que l’urètre. L’urètre commence au col de la vessie et en bas, et à partir de la symphyse du pubis ; sa direction est la même que celle de la verge, et il se termine avec elle, pour l’expulsion de l’urine et de la liqueur spermatique. — De petites membranes légères et fibreuses. La vessie a trois tuniques distinctes, séreuse, musculeuse et muqueuse, qui viennent en partie du péritoine, du pubis, de la prostate, des uretères et de l’urètre. — Du thorax. Cette similitude du diaphragme et de la vessie n’est pas frappante ; et l’on doit douter que la science actuelle puisse l’approuver.