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Animaux, puisque, même sans ces indications positives, les théories des deux ouvrages qui les contiennent sont absolument identiques à celles que l’Histoire des Animaux développe avec tant de profondeur, quoique parfois avec moins d’étendue.

Ajoutez que, outre ces deux ouvrages des Parties et de la Génération, l’Histoire des Animaux est encore citée deux fois dans le petit Traité de la Respiration, à propos de la respiration des mollusques, des crustacés, des polypes, etc., etc., et à propos de la communication du cœur et du poumon. On peut trouver ces deux citations dans le Traité de la Respiration ; ch. XII, § 6, p. 385, et ch. XVI, §§ 1 et 3, pp. 393 et 394 de ma traduction ; et aussi les passages correspondants dans l’Histoire des Animaux, livre I, ch. IX, § 8 ; livre VIII, ch. II, § 6 ; et livre I, ch. XIV, § 3.

Nous ne voulons pas pousser plus loin ces rapprochements entre les deux ouvrages des Parties et de la Génération des Animaux d’une part, et l’Histoire des Animaux d’autre part ; on pourrait les multiplier presque sans fin à cause de l’identité des principes et des théories, amenant sans cesse les allusions les plus transparentes. Ce serait inutile désormais, et ce serait tomber dans des redites. Mais nous ne pouvons quitter ce point sans signaler encore deux de ces allusions, qui nous semblent d’autant plus remarquables que les ouvrages où elles se présentent n’ont aucun rapport avec la science zoologique, et qu’ils sont à compter parmi les plus authentiques et les plus beaux d’Aristote. Je veux parler du Traité de l’Ame et de la Politique.