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étude par celle de l’homme, l’homme nous étant le mieux connu de tous les animaux. Il décrit donc les parties extérieures et principales du corps de l’homme, le visage, l’oreille, le nez, la langue, les mâchoires, le cou, le ventre, les membres supérieurs et inférieurs ; puis, il passe aux parties intérieures, qu’il fait comprendre à l’aide de dessins anatomiques, joints à ses explications.

Ici, finit le premier livre, qu’on peut à juste titre regarder comme l’exposé du plan de l’ouvrage entier.

Le second livre poursuit la description des parties du corps humain, dont on rapproche les parties analogues du corps des animaux. Toutes ces parties, extérieures ou intérieures, sont de celles qu’Aristote a nommées non-similaires, c’est-à-dire qui ne peuvent pas se subdiviser en parties semblables à l’ensemble. Puis, après avoir traité à fond des parties non-similaires, il passe, selon les indications du premier livre aux parties similaires, qu’il étudie avec le même soin : le sang, avec tout le système des vaisseaux qui le contiennent ; les nerfs, confondus avec les muscles ; les fibres ; les os ; les cartilages ; les ongles ; les poils ; les membranes ; la chair ; la graisse ; le suif ; la moelle ; le lait ; la liqueur séminale, etc., etc.

C’est l’objet du troisième livre ; mais comme jusqu’à présent, on ne s’est occupé que des animaux qui ont du sang, il faut faire les mêmes études sur les animaux exsangues, mollusques, crustacés, testacés et insectes ; avec eux, on finira la description de toutes les parties externes et internes, similaires et non-similaires, de la série entière des animaux. D’ailleurs, on