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sont chacun d’eux, on peut recourir à l’Histoire des Animaux et aux Anatomies. C’est en étudiant l’une, et en regardant les autres, que l’on comprendra les choses beaucoup plus clairement. » (Traité des Parties des animaux, édit. du Dr. de Frantzius, livre IV, ch. V, p. 196 ; et édit. Langkavel, p. 106.)

On ne voudrait pas attacher à cet expédient scientifique plus d’importance qu’il n’en a ; mais on peut voir que, quand la zoologie renaît au XVIe siècle, Belon et Rondelet, imités dans les siècles suivants, se hâtent de reprendre la tradition aristotélique, très perfectionnée de nos jours, mais non changée. A cet égard, nous sommes tributaires d’Aristote, et nous n’avons pas à en rougir, non plus que pour tant d’autres portions de son héritage.

Au point où la science en est actuellement, et en attendant des progrès nouveaux, qui ne manqueront pas plus à nos descendants qu’ils ne nous ont manqué après nos devanciers, la zoologie dispose de ressources extrêmement puissantes, qu’Aristote et les siècles qui ont suivi n’ont point eues : le microscope, la photographie, les collections