§ 23[1]. Si donc la définition des relatifs a été bonne ; il est difficile, pour ne pas dire impossible, de démontrer qu’aucune substance n’entre dans la catégorie des relatif. § 24[2]. Mais si la définition est insuffisante, et qu’on pense que les relatifs sont les choses dont l’existence se confond avec leur rapport quelconque à une autre chose, alors il y aurait moyen de répondre à cette objection. § 25[3]. La première définition des relatifs s’applique sans doute à tous les relatifs sans exception ; mais y a une grande différence entre être relatif, et n’être ce qu’on est que parce qu’on est dit d’une autre chose.
§ 26[4]. De ce qu’on a dit, il suit évidemment que si quelqu’un connaît un relatif d’une manière précise, il connaîtra d’une manière précise aussi la chose à laquelle ce relatif s’applique. Ceci est évident par soi-même. Si quelqu’un en effet sait que telle chose est au nombre des relatifs, et que l’existence des relatifs soit identique au rapport quelconque qu’ils ont avec une chose, il connaît aussi la chose à l’égard de laquelle ce relatif est
- ↑ Si donc la définition, Donnée plus haut au § 1.
- ↑ Les relatifs sont les choses, Voilà la définition nouvelle qu’Aristote substitue à la première, et qui a été attaquée par plusieurs commentateurs. Voir Simplicius, Scol., p. 66, a, 34. — Alors il y aurait moyen, En effet, les parties des substances secondes, la tête la main sont bien la tête, la main de quelqu’un : mais leur essence ne consiste pas uniquement dans ce rapport, comme pour le père qui n’est pas sans le fils, comme pour le fils qui n’est pas sans le père.
- ↑ S’applique sans doute à tous les relatifs, Mais convient aussi à d’autres choses, et par exemple aux parties des substances.
- ↑ De ce qu’on a dit, Cinquième propriété des relatifs. — La chose à laquelle ce relatif s’applique, Le corrélatif de ce relatif. — Soit identique au rapport, Selon la définition du § 24. — S’il se rapporte à quelque chose, Si ce relatif existe.