2i0 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.
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BACCHUS.
Approche ici, puisque je me vois oblige de débiter à la ] balance le travail des poètes, tout comme un fromage. J
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LE CHCœUR. S
Les gens d'esprit sont pleins de ressources. Car voici l\ bien une merveille inouïe, faite pour étonner, et à quel autre l'idée eût-elle pu en venir ? Oui, en vérité, si le pre- mier venu m'en avait fait part, je n'y eusse jamais ajouté foi, mais j'eusse imaginé qu'il plaisantait.
BACCHUS.
Allons, voyons, approche-toi des balances.
EURIPIDE.
Me voici.
BACCHUS.
Que chacun, en les tenant, récite un vers; ne les lâchez | pas avant que j'aie crié : coucou. |
EURIPIDE. I
Nous les tenons. I
��BACCHUS, ,^
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Récitez maintenant un vers sur les balances. J
EURIPIDE. l
« Plût aux dieux que le navire Argo n'eût jamais volé '
sur les eaux î » l
ESCHYLE.
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€ fleuve Sperchius et gras pâturages des bœufs. * î
BACCHUS. \
Coucou» Lâchez. Ce dernier vers-ci fait descendre bien • plus bas le bassin. i
EURIPIDE. i
Pourquoi cela? ;
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