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Le chœur.

Brekekekex, coax, coax.

Bacchus.

Puissiez-vous crever avec votre coax. On n’entend que ce coax.

Le chœur.

Oui, vraiment, mon beau curieux, car nous sommes recherchées et des Muses, qui savent tirer des sons agréables de la lyre, et de Pan aux pieds de corne, qui joue sur des chalumeaux. Je fais les délices d’Apollon, ce grand maître sur la cithare, parce que j’élève dans les marais des roseaux utiles à la lyre[1]. Brekekekex, coax, coax.

Bacchus.

Moi, je suis garni de meurtrissures et j’ai le derrière en compote ; il chantera tout à l’heure : brekekekex, coax, coax. Mais, ô race passionnée pour le chant, finissez.

Le chœur.

C’est bien aujourd’hui que nous devons chanter, si jamais nous nous sommes fait entendre en sautant pendant les beaux jours à travers le souches et la pimprenelle[2], nous réjouissant ainsi des airs qu’on répète quand on se promène sur les eaux ; ou si jamais, pour éviter les flots versés par Jupiter, retirées au fond de l’abîme où nous nous agitions avec vivacité, nous avons mêlé nos voix au bruit des gouttes d’eau qui se brisaient par leur chute. Brekekekex, coax, coax.

Bacchus.

Je veux vous ôter ce plaisir.

  1. Ces roseaux servaient sur la lyre en guise de chevalet.
  2. Herbes qui croissent dans les marais.