Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/272

Cette page n’a pas encore été corrigée

li

2C5 THEATRE D'ARISTOPHANE. |

trompé. Va-t'en loin d'ici, maudit carquois. dieux t j Que ferai-je ? Où est la vieille? Artamouxia ! '^

ï\ LE cnœuR. i

Cherches-tu une vieille qui avait un instrument de mu- | skjue?

LE LICTEUR.

Oui, oui, l'avez-vous vue ?

LE CHŒUR. 1

Elle a passé par là; elle était suivie d'un vieillard.

LE LICTEUR.

D'un vieillard à robe jaune ?

LE CHŒUR.

Oui. Tu peux encore les rattrapper, si tu suis ce chemm.

LE LICTEUR.

vieille scélérate î Par où s'est-elle sauvée ? Arta- mouxia !

LE CHŒUR.

Prends ce sentier qui conduit là-haut. Où vas-tu ? Re- viens donc par ici. Tu vas du côté opposé.

LE LICTEUR.

Que je suis malheureux! Pendant ce temps-là, Arta- mouxia gagne de l'avance.

LE CHŒUR.

Cours maintenant, cours bien loin, sans qu'on t'arrête. Pour nous, c'est assez dansé; il est temps que chacune de nous se retire chez elle. Puissent les deux déesses nous Atre bienveillantes !

FIN.

�� �