Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/268

Cette page n’a pas encore été corrigée

2o8 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

êtes venues au milieu de nous, laissez-vous toucher sur- tout aujourd'hui, venez, nous vous le demandons en grâce.

EURIPIDE, LE CHŒUR.

EURIPIDE.

Femmes, si vous voulez dorénavant vivre en paix avec moi, moyennant que je ne dirai jamais aucun mal de vous, vous êtes libres. Je suis prêt à ratifier cette paix.

LE CHOEUR.

Pour quel motif viens-tu enfin nous faire cette propo- sition?

EURIPIDE.

C'est que mon beau-père est attaché au carcan. Si vous me le rendez, je ne me permettrai pas la moindre ex- pression contre vous; si vous me le refusez, je révélerai à vos maris, quand ils seront revenus de la guerre, toutes les pratiques secrètes auxquelles vous vous livrez dans l'intérieur de vos maisons.

LE CHŒUR. I

Nous nous rendons volontiers h ta proposition, mais il | s'agit de persuader le licteur. |

EURIPIDE. I

C'est mon affaire.

i

'i

LE CHŒUR, LE LICTEUR, EURIPIDE en vieille, j

ÉLAPHION ET TÉRÉDON, personnages muets. j

EURIPIDE à Élaphion, l

C'est k toi, ô Élaphion, à ne point oublier de faire tout |

ce que je t'ai recommandé en route. Avance donc d'abord ■

�� �