Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/267

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES FÊTES DE CÉRÊS, ETC. toi

EURIPIDE à part. Haï, haï I Que ferai-je ? Que dirai-je ? Mais un homme grossier comme celui-là n'entendra rien, t Offre aux es- prits bornés des expédients sages et nouveaux, tu per- dras ton temps'. » Mais il faut chercher de quoi faire impression sur ce drôle.

LE LICTEUR.

Le fin renard, comme il voudrait me tromper !

l^NÉSILOQUE.

Souviens-toi, Persée, de l'état d'abandon où tu me laisses.

LE LICTEUR.

Veux-tu les étrivières ?

LE CHŒUR. '

Nous avons coutume d'appeler au milieu de nous Pal- las, cette jeune vierge qui se plaît aux danses, libre de tout lien conjugal, protectrice de notre ville, qu'elle seule gouverne, et qui est connue sous le nom de porte-clef. Parais, ô toi, qui es avec raison l'ennemie des tyrans; l'assemblée des femmes t'en convie; viens, accompagnée de la Paix, propice aux jeux. Venez aussi, ô vénérables déesses, avec joie et avec des dispositions favorables, dans votre temple, où les hommes n'ont pas la liberté de contempler vos brillantes orgies, et où, au milieu des flambeaux, vous découvrez votre visage immortel. Venez, approchez, nous vous en conjurons, ô très vénérables Thesmophores. Si jamais, sensibles à nos prières, vous

  • Ce sont les propres expressions d'Euripide dans sa Rlédée,

�� �