Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/256

Cette page n’a pas encore été corrigée

240 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE. |

SEPTIÈME FEMME.

Halte lîi, tu me parais bien d'accord avec lui et noii moins rusé. Ce n'est pas sans dessein que tu me disais) tout à l'heure je ne sais quoi de l'Egypte. Mais celui-ci payera de sa personne. Voilà le prytane et le licteur qui s'avancent.

EURIPIDE.

Voilà qui est fâcheux. Il faut que je me retire,

MNÉSILOQUE.

Et moi, pauvre diable, que ferai-je ? i

EURIPIDE. '

Reste tranquille. Tant que je vivrai, je ne t'abandon-| nerai pas, à moins que je ne trouve plus de ruse dans! mon adresse inépuisable. 1

SEPTIÈME FEMME. |

Ce filet n'a rien pris*. I

SEPTIÈME FEMME, MNÉSILOQUE, UN PRYTANE, |

UN LICTEUR. LE PRYTANE.

Est-ce là ce scélérat dont Clisthène nous a parlé ? Hé, hé, pourquoi te caches-tu? Licteur, mets-lui un carcan au cou et garrotte-le; ensuite tiens-le là dans cette place et n'en laisse approcher personne, mais aie un fouet à la main pour frapper quiconque se présentera.

SEPTIÈME FEMME.

Cet ordre est excellent. Tout à l'heure peu s'en est fillu qu'il ne me fût enlevé par un vieux renard.

» Proverbe qui se dit de ceux qui mauquent leurs vues, leurs ^rojels.,

�� �