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200 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE. $

briser cette barrière par un instrument bien rond et re- courbé *.

l'esclave.

vieillard 1 Dans ta jeunesse, tu devais être la terreur | des beautés ?

EURIPIDE à Mnésiloque,

Je t'en prie, laisse aller ce garçon. (A l'esclave) : Pour toi, hâte-toi d'aller trouver Agathon et de l'amener ici,

l'esclave.

Sans tant de prières, vous allez le voir paraître dans l'instant, puisqu'il commence à composer, car en hiver il i n'est pas facile de tourner des vers, si l'on ne vient se ré- chauffer au soleil,

MNÉSILOQUE. EURIPIDE.

mnésiloque. Qu' ai-je à faire ici ?

EURIPIDE.

Attends, je te prie, le voilà qui vient. (A part) : Ju- piter ! Quelle est ma destinée d'aujourd'hui ?

MNÉSILOQUE avcc vivacité et inquiétude. Et moi, je te demande, au nom de Jupiter, ce que signifie tout cela? Que veulent dire tes larmes, tes frayeurs? Tu es mon gendre, tu ne dois avoir rien de caché pour moi.

EURIPIDE d'un air triste et accablé. Oh ! Je suis menacé du plus grand malheur.

MNÉSILOQUE.

Quoi?

  • Paralus tibi et poetae illi suaviloquo, sub septo, rotundaluin ûunc

peuem et coutorluiu in culi furmam luûder e. Brunck.

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