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LES MÊMES, UNE FEMME.
LYSISTRATA.
Hé, hé, où vas-tu ?
UNE FEMME.
Je veux aller chez moi ; j’ai à la maison de la laine de Milet qui doit être rongée par les vers.
LYSISTRATA.
Par quels vers ? Ne te retireras-tu pas ?
UNE FEMME.
Mais je serai promptement de retour, j’en jure par les déesses, pourvu que j’étende sur le lit.....
LYSISTRATA.
Il n’y a rien à étendre et ne t’absente pas.
UNE FEMME.
Laisserai-je donc gâter ma laine ?
LYSISTRATA.
Sans doute, si l’on ne peut faire autrement.
LE CHŒUR, LYSISTRATA, DEUXIÈME FEMME.
DEUXIÈME FEMME.
Que je suis malheureuse ! Que je suis malheureuse ! Mon lin que j’ai laissé chez moi sans être préparé !
LYSISTRATA.
Et d’une autre, qui sort pour son lin non préparé. Rentre vite.
DEUXIÈME FEMME.
Oh, je jure par la Lune que je viendrai aussitôt que je l’aurai préparé.