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MYRRHINE

Tiens, voilà une couverture, lève-toi.

CINÉSIAS

Mais, tu vois, je suis tout levé.

MYRRHINE

Veux-tu que je te parfume ?

CINÉSIAS

Oh ! non, par Apollon, non.

MYRRHINE

Par Aphrodite, que tu le veuilles ou non, je te parfumerai.

CINÉSIAS

Ô souverain Zeus, que n’a-t-elle laissé couler tout ce parfum ?

MYRRHINE

Tends la main, tiens, parfume-toi.

CINÉSIAS

Par Apollon, il n’est pas exquis, ce parfum ; peut-être en frottant… mais, vrai, il ne sent pas le baiser conjugal.