archers à cheval ; toute la gent aux ongles crochus s’est mise en campagne, crécerelle, buse, vautour, chouette, aigle ; leur élan, leurs ailes, leurs battements agitent l’air, à la recherche du dieu. Il n’est pas bien loin, il doit être près d’ici.
Il faut donc prendre les frondes et les flèches : que tout serviteur soit ici ! Vise, frappe ! Donne-moi une fronde.
Une guerre éclate, guerre indicible, entre moi et les dieux. Que tout le monde garde l’air nuageux, fils de l’Érébos, pour qu’aucun dieu ne le traverse à mon insu ; que chacun ait l’œil au guet à l’entour. Comme s’il planait près d’ici un génie aérien, un bruit d’ailes se fait entendre.
Holà ! toi, où, où, où voles-tu ? Reste tranquille, ne bouge pas, demeure ici : suspends ta course. Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Dis tout de suite d’où part ton essor.
Je viens de chez les dieux de l’Olympos.
Quel est ton nom ? Navire ou Casquette ?
Iris la rapide.