mylos s’est-il enrichi tout à coup ? Je ne puis le croire. Cependant, par Hèraklès ! on ne se lassait pas de dire parmi les gens assis chez les barbiers, que notre homme était tout à coup devenu riche. Mais, pour moi, ce qu’il y a d’étrange, c’est que, faisant une bonne affaire, il y associe ses amis : il accomplit là un acte vraiment extraordinaire.
Je ne te cache rien, je te dis tout. Oui, de par les dieux ! Blepsidèmos, mes affaires sont en meilleur état qu’hier : je puis donc partager avec toi ; car tu es de mes amis.
Vraiment, comme on le dit, tu es devenu riche ?
Je le serai bientôt, si le Dieu le veut : car il y a, il y a quelque péril dans l’affaire.
Lequel ?
C’est que…
Vite, achève ce que tu veux dire.
Si nous réussissons, nous sommes heureux à jamais ; si nous échouons, c’est un effondrement complet.
Ce fardeau me semble trop lourd, et il ne me convient