Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/406

Cette page a été validée par deux contributeurs.

PREMIER CITOYEN.

Que feras-tu ? dis-moi.

DEUXIÈME CITOYEN.

Des mains des porteurs j’enlèverai les plats.

PREMIER CITOYEN.

Va donc le dernier. — Toi, Sikôn, et toi, Parménôn, emportez tout ce bagage.

DEUXIÈME CITOYEN.

Voyons, je t’aide à le porter.

PREMIER CITOYEN.

Pas de cela du tout. Je crains que, devant la stratège, ce que j’aurai déposé tu ne te l’attribues à toi-même.

DEUXIÈME CITOYEN.

J’en prends Zeus à témoin, il me faut quelque machination pour garder le bien que j’ai, et cependant avoir ma part de la cuisine commune. Il me semble avoir trouvé juste. Allons tout de suite du côté du dîner, et pas de retard.




(Ici, suivant toute probabilité, se plaçait un chœur.)




PREMIÈRE VIEILLE.

Pourquoi les hommes ne viennent-ils point ? L’heure est déjà passée. Et moi, fardée de céruse, je suis là, parée