Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/338

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sur un peuple nombreux, dis-moi ; hé ! ne cours-tu pas soulager les travaux ?… »

DIONYSOS.

Æskhylos, c’est pour toi le troisième travail.

EURIPIDÈS.

« Silence, Mélissonomes, on va ouvrir le temple d’Artémis ; hé ! ne cours-tu pas soulager les travaux ? Je puis rappeler l’heureux et favorable départ de nos guerriers ; hé ! ne cours-tu pas soulager les travaux ? »

DIONYSOS.

Zeus Souverain, quelle infinité de travaux ! Je veux aller aux bains : ces travaux m’ont donné des douleurs néphrétiques.

EURIPIDÈS.

Attends ; écoute auparavant cet autre chant fixe, arrangé sur des airs de kithare.

DIONYSOS.

Allons, fais vite ; mais n’ajoute pas de travaux.

EURIPIDÈS.

Comment ce couple de rois Akhæens, qui règne sur la jeunesse hellénique… Tophlattothratto phlattothrat, envoie la Sphinx redoutable, la Chienne puissante, Phlattothratto phlattothrat, armé de la lance et d’un bras vigoureux. L’oiseau guerrier, Phlattothratto phlattothrat, livre aux chiens audacieux, qui traversent les airs, Phlattothratto phlattothrat, le parti qui incline vers Aïas, Phlattothratto phlattothrat.