des Teukros au cœur de lion, afin d’entraîner chaque citoyen à s’égaler à eux, dès qu’il entend la trompette. Mais, de par Zeus ! je ne mettais point en scène des Phædras impudiques, ni des Sthénébœas, et je ne sache point avoir jamais créé le personnage d’une femme amoureuse.
Non, de par Zeus ! car Aphroditè n’était rien pour toi.
Et qu’il en soit toujours ainsi ! Mais qu’elle règne sans cesse attachée à toi et aux tiens ! Car elle a fini par te perdre toi-même.
De par Zeus ! c’est tout à fait cela. Les crimes que tu imputais aux femmes des autres, tu en as été toi-même frappé.
Eh ! malheureux ! Quel tort mes Sthénébœas font-elles à l’État ?
Que tu as poussé des femmes honnêtes, épouses d’honnêtes citoyens, à boire la ciguë, prises de honte en face de tes Bellérophôns.
Est-ce que j’ai mis en œuvre une fausse légende relative à Phædra ?