Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/298

Cette page a été validée par deux contributeurs.

rablement, tranché dans la racine, moi, ma femme, mes enfants et le chassieux Arkhédèmos !

XANTHIAS.

Je reçois ton serment, et, à ces conditions, j’accepte.

LE CHŒUR.

À toi, maintenant, puisque tu as repris le costume que tu avais au début, de faire de nouveau le jeune homme, de regarder encore de travers, en souvenir du Dieu que tu représentes. Mais si l’on te prend à niaiser, si tu te laisses aller à quelque faiblesse, il te faudra, de toute nécessité, reprendre encore les paquets.

XANTHIAS.

Votre conseil n’est pas mauvais, braves gens ; mais il se trouve que je viens de penser tout cela moi-même. Si les choses tournent bien, il essaiera de nouveau de me dépouiller, je le sais. Mais je n’en montrerai pas moins un courage viril, un regard pénétrant comme l’origan. Il va le falloir, car j’entends le bruit d’une porte.




ÆAKOS, à ses esclaves.

Garrottez vite ce voleur de chiens, afin qu’on le punisse ! Dépêchez !

DIONYSOS.

Cela va mal pour quelqu’un.

XANTHIAS.

Allez aux corbeaux ! N’approchez pas !