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KINÉSIAS.
Que tout retombe sur moi ! Ne t’inquiète pas de ton serment.
MYRRHINA.
Attends, je vais apporter un petit lit pour nous deux.
KINÉSIAS.
Inutile ; la terre nous suffit.
MYRRHINA.
Au nom d’Apollôn, je ne souffrirai pas, moi, que, si pressé que tu sois, tu couches par terre.
KINÉSIAS.
Combien ma femme m’aime, c’est aisé à voir.
MYRRHINA.
Allons, couche-toi, pour en finir : je me déshabille. Mais, cependant, malepeste ! il faut apporter une natte.
KINÉSIAS.
Pourquoi, une natte ? Pas pour moi.
MYRRHINA.
Au nom d’Artémis, il serait honteux de coucher sur des sangles.
KINÉSIAS.
Donne-moi un baiser.
MYRRHINA.
Voilà.