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traîner par les autres femmes : tu me fais de la peine et tu t’affliges toi-même.

MYRRHINA.

Ne me touche pas ; à bas la main !

KINÉSIAS.

Les affaires de la maison, les miennes et les tiennes sont, par ta faute, dans le pire état.

MYRRHINA.

Je ne m’en soucie guère.

KINÉSIAS.

Et tu ne te soucies pas non plus de ta toile déchiquetée par les poules ?

MYRRHINA.

Nullement, de par Zeus !

KINÉSIAS.

Tes sacrifices à Aphroditè datent de bien longtemps ; ne reviens-tu pas ?

MYRRHINA.

Non, de par Zeus ! à moins que vous ne fassiez la paix et que vous ne mettiez fin à la guerre.

KINÉSIAS.

Hé bien, si tu le veux, nous ferons la paix.

MYRRHINA.

Alors, si tu le veux, je reviendrai ici ; maintenant, je suis liée par un serment.