homme, à son retour, fût-il grisonnant, épouse tout de suite une jeune fille. Mais la saison d’une femme est courte ; si elle n’en profite pas, personne ne veut l’épouser, et elle passe sa vie à consulter les destins.
Mais quiconque est encore capable de montrer sa vigueur…
Et toi, qu’attends-tu pour mourir ? La place est libre. Achète une bière ; moi, je te pétrirai un gâteau de miel ; prends-le, ainsi qu’une couronne.
Reçois de moi ces offrandes.
Prends aussi cette couronne de mes mains.
Que te manque-t-il ? Que désires-tu ? Descends dans la barque. Kharôn t’appelle : tu l’empêches de partir.
N’est-il pas cruel pour moi d’être traité ainsi ? De par Zeus ! je vais aller me montrer à mes collègues dans l’état où je suis.
Nous reproches-tu de ne t’avoir pas encore exposé ? Dans trois jours tu recevras de nous, dès le matin, l’offrande affectée à la troisième journée.