Que devons-nous faire ?
Quoi ? Négocions.
Hé, malheureux ! ne vois-tu pas qu’on te trompe depuis longtemps ? Tu te ruines toi-même. Car si Zeus meurt, après leur avoir donné l’empire, te voilà dans la pauvreté : c’est à toi que sont tous les biens que Zeus laisserait en mourant.
Ô malheur ! Comme on t’en fait accroire ! Viens ici à l’écart, que je te parle. Ton oncle te trompe, pauvre garçon. Des biens paternels il ne te revient pas une obole : c’est la loi : tu es bâtard et non fils légitime.
Moi bâtard ? Que dis-tu ?
Sans doute, de par Zeus ! puisque tu es né d’une femme étrangère. Et comment crois-tu qu’Athèna fût son héritière, elle sa fille, si elle avait des frères légitimes ?
Mais si mon père voulait me donner ses biens en mourant, à moi bâtard ?
La loi ne le lui permet pas. Et ce Poséidôn même, qui