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DIKÆOPOLIS, entrant avec deux courtisanes.
Oh ! là, là ! Oh ! là, là ! quelles gorges ! C’est ferme comme des coings ! Baisez-moi tendrement, mes trésors ; vos bras autour de mon cou ; vos lèvres sur les miennes ! Car j’ai le premier vidé ma coupe.
LAMAKHOS.
Cruel concours de malheurs ! Hélas ! hélas ! quelles blessures cuisantes !
DIKÆOPOLIS.
Hé ! hé ! salut, cavalier Lamakhos !
LAMAKHOS.
Malheureux que je suis !
DIKÆOPOLIS.
Infortuné que je suis !
LAMAKHOS.
Pourquoi m’embrasses-tu ?
DIKÆOPOLIS.
Pourquoi me mords-tu ?
LAMAKHOS.
Quel malheur pour moi d’avoir payé ce rude écot !
DIKÆOPOLIS.
Est-ce qu’il y avait un écot à payer à la fête des Coupes ?
LAMAKHOS.
Ah ! ah ! Pæan ! Pæan !