Viens vite au banquet, et apporte ta corbeille et ta coupe. Le prêtre de Dionysos t’y invite. Mais hâte-toi, tu retardes le repas. Tout est prêt : lits, tables, coussins, tapis, couronnes, parfums, friandises, courtisanes, galettes, gâteaux, pains de sésame, tartes, belles danseuses, l’air bien-aimé de Harmodios. Ainsi, accours au plus vite.
Infortuné que je suis !
C’est que tu as pris pour emblème cette grande Gorgôn. Fermez la porte, et qu’on apprête le repas.
Esclave, esclave, apporte-moi ici mon sac.
Esclave, esclave, apporte-moi ici ma corbeille.
Du sel mêlé de thym et des oignons.
Et à moi du poisson ; les oignons me répugnent.
Apporte-moi ici, esclave, une feuille de figuier, pleine de hachis rance.
Et à moi une feuille de figuier bien graissée, je la ferai cuire ici.